Association de la Cause freudienne en Estérel - Côte d'azur
Événements à venir

BONNES ET MAUVAISES RENCONTRES À L'ADOLESCENCE
15ème colloque du CPCT Antibes
Salle des associations, 2 cours Masséna, 06600 ANTIBES
Participation aux frais : 35€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements : cpctantibes@gmail.com
L'adolescence se caractérise par le besoin de larguer les amarres, de quitter le port parental pour en trouver un autre qui saura accueillir ce bouillonnement pulsionnel qui émerge à la puberté.
C'est aussi un temps d'inquiétude voire d'angoisse pour les parents qui ne peuvent plus maîtriser les rencontres qui s'offrent à leur enfant. Il y a les bonnes rencontres, comme celle de Camus avec son instituteur Louis Germain. Il y a les mauvaises rencontres comme celle de Judy Garland qui dès l'âge de 13 ans subit l'emprise de professionnels du cinéma l'obligeant à des régimes ou à prendre des stimulants, des anxiolytiques, des somnifères jusqu'à sa mort par overdose. Il y a les rencontres traumatiques comme celle de Malala Yousafzai qui a survécu miraculeusement à ses agresseurs talibans qui lui tirèrent une balle dans la tête. Malala, dès l'âge de 12 ans, écrivait un blog pour la BBC sur sa condition de jeune fille empêchée d'étudier. Elle fut, à ses 17 ans, la plus jeune lauréate à recevoir le prix Nobel de la paix. Et puis bien sûr, il y a les rencontres amoureuses qui se conjuguent avec les possibles, les impossibles, les embarras, les inhibitions, les empêchements... Et il y a encore la rencontre avec des paroles qui peuvent marquer à tout jamais une existence. Il y a enfin la rencontre avec soi-même, toujours énigmatique voire angoissante ; celle qui poussait Arthur Rimbaud à dire « je est un Autre ».
Des adolescents viennent parler au CPCT. Ils racontent leurs rencontres réussies, ratées, impossibles, rêvées, mortifères. Ils racontent et nous enseignent sur l'essence même de la rencontre, quel qu’en soit le qualificatif « bonne », « mauvaise », ou « traumatique » à savoir, au bout du compte, que « la rencontre du réel, c'est toujours une rencontre manquée » (J. Lacan).
C'est justement ce que nous tenterons de démontrer au cours de ce colloque.
Rémy BAUP
Président du CPCT Antibes

SOIRÉE DE RENTRÉE DES CARTELS
« En savoir un peu plus… avec le cartel »
Salle du Forum
9 rue d’Angleterre - NICE
Entrée libre
Lacan a inventé le cartel afin que chacun puisse engager activement son désir de savoir. Si l’étude ne va pas sans une certaine solitude, c’est au sein du collectif des rencontres du cartel que ce savoir peut prendre une autre tournure. Ce que l’on croyait saisir, nous voilà en train de l’expliquer, de l’exposer ; ce que l’on pensait obscur, nous voilà en train de l’apprendre de la voix d’un(e) autre. Dans tous les cas, le travail en cartel nous confronte à l’énigme du texte et aux équivoques de la parole, mais aussi, à son élucidation possible.
Vous pourrez suivre, avec chaque cartellisant qui exposera son travail, quelles questions ont animé leur réflexion et le fil suivi pour que le savoir s’affine ; vous pourrez entendre que bien des questions ne restent pas sans réponses, à condition d’accepter que ces réponses mènent à de nouvelles questions… Car un effort de théorie éclaire parfois les chemins les plus inattendus.
Outre les discussions sur les exposés, la soirée permettra la formation de nouveaux cartels, pour ceux qui le souhaitent.

SOIRÉE CINÉ-DÉBAT À ANTIBES
TKT
Cinéma Casino d'Antibes - 6 et 8 avenue du 24 Août - 06600 Antibes
Information et réservation: TKT au Antibes - CinéAzur Le Casino
🎬 Le CPCT Adolescents d'Antibes vous invite à une soirée ciné-débat autour du film TKT (T'inquiète) de Solange CICUREL, en direction du 15ème Colloque du CPCT « Adolescents - Bonnes et mauvaises rencontres », qui se déroulera le samedi 13 décembre de 14h à 18h à la Salle des Associations du Cours Masséna, à Antibes.
TKT
Cette abréviation du langage SMS, que répète Emma pour rassurer ses parents ̶ peut-être pour tenter de se rassurer elle-même ̶ lui permettra aussi, après des efforts pour se défendre de l’animosité nouvelle qu’elle repère de la part de ses amis, de s’enfermer dans le silence.
Malgré l’amour qui les lie, Emma et ses parents ne semblent plus parler la même langue.
Le corps change, les identifications et les mots de l’enfance ne sont plus un recours, l’irruption du sexuel est au rendez-vous, les smartphones permettent un prolongement immédiat des pensées en actes …
Solange CICUREL nous invite à découvrir les petites phrases insidieuses, le glissement progressif des positions de chacun ; autant d’ingrédients qui vont constituer l’engrenage d’une machinerie bien huilée. L’attention de ses parents et la répartie d’Emma suffiront-ils pour enrayer la mécanique infernale ?
Alors qu’à 16 ans, elle traverse la plus délicate des transitions qu’est l’adolescence[1] , Emma tombe dans le coma et se retrouve dans une autre zone de transition qui va lui permettre dans l’après-coup, de retrouver les coordonnées de ce qui s’est joué, d’éclairer la logique qui l’a faite se précipiter vers un passage à l’acte.
A la suite de la projection, vous pourrez échanger avec des professionnels, membres de l’équipe du CPCT adolescents d’Antibes.
[1]D'après la formule de Victor Hugo, "Les travailleurs de la mer", 1866.
✨ une occasion unique pour réfléchir et échanger ensemble sur les thématiques du film.
N'hésitez pas à diffuser largement cette information grâce à l'affiche que vous pouvez télécharger.
📌 Vous pouvez vous inscrire dès maintenant via les liens ci-dessous :
https://www.cineazur.fr/antibes/
https://www.cineazur.fr/antibes/film/581062/

L'ACTE, ET SES SURPRISES
COLLOQUE DE L'ACF en ECA
Hôtel Westminster, 27 Promenade des anglais, Nice
Participation aux frais : 35€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements :acfeneca.inscription@gmail.com
« Au commencement est l’acte »
C’est en citant Faust, que Freud conclue son Totem et Tabou1. Il a alors en tête le meurtre du père et l’interdit de l’inceste, dont il fait la clé du lien social. Il est de ceux qui démontrent que la parole fait acte, qu’elle est instituante et qu’il y a des discours fondateurs. Mais ses premiers pas dans la psychanalyse naissante avaient déjà certaines formes d’actes comme référence, les actes symptomatiques : ainsi de ce qu’il appelle alors actes manqués et dont il fait, avec les lapsus, ce qui signale l’existence de l’inconscient2. Puis sa clinique le confronte aux acting-out et aux passages à l’acte les plus divers : une gifle incongrue ici, un attentat sexuel là, ou
une tentative de suicide où le sujet s’éjecte de la scène. On le questionne sur le rôle de l’inconscient dans les meurtres, les automutilations, les agressions diverses.
Sa pratique et sa recherche théorique l’amènent à élaborer ce qu’il appelle interprétation : quels sont les effets de la parole de l’analyste ? Quand, comment et pourquoi ce que l’analyste peut dire aura des effets dans la vie des analysants ? Qu’est-ce qui peut faire acte, dans une phrase dite, une construction communiquée aux patients ? Lacan reprendra cette question plus tard, avec ce qu’il qualifiera d’acte analytique3. Un acte fait coupure dans le fil d’une existence ; il change le sujet et marque pour lui une césure entre un avant et un après, en faisant événement, comme pour César la traversée du Rubicon.
Sans doute, pas d’acte sans surprise : le moindre lapsus ou le moindre acte manqué prend de court le sujet qui trébuche et bute sur quelque chose qui échappe à son contrôle et révèle une vérité qu’il voulait méconnaître. On est pris au dépourvu, quand l’inconscient nous trahit - et se trahit - en montrant le bout de son nez. Mais la surprise est aussi celle des conséquences inattendues des actes de l’existence qui malgré tout calcul gardent souvent leur part imprévisible, opaque et énigmatique.
Notre colloque tâchera d'en rendre compte, par la clinique et les débats de notre époque.
Philippe De Georges, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP
1 Freud S., Totem et tabou, Paris, Points, 2015.
2 Cf. Freud S., Psychopathologie de la vie quotidienne, Petite Bibliothèque Payot, Éditions Payot, 1967.
3 Cf. Lacan J., Le Séminaire, livre XV, L'Acte psychanalytique, Paris, Éditions du Seuil et le Champ freudien Éditeur.

CINÉ-DÉBAT
Cinéma Belmondo
16, place Garibaldi - NICE
Tarifs : 8€ / 6,50€
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Soirée animée par Isabelle Orrado et Ariane Fournier
L'ACF en ECA vous propose un ciné débat autour du film « Selfie » de Thomas Bidegain et Marc Fitoussi. Vous découvrirez cette comédie aux tonalités tragi-comiques qui nous donnera matière à réfléchir sur les fonctions du comique et notamment dans sa visée de traitement du réel et de satire de la société. Cette soirée s'orientera du thème des prochaines Journées de l’Ecole de la Cause Freudienne qui se dérouleront à Paris les 15 et 16 novembre 2025: « Le comique dans la clinique ».
Ce film via des montages audacieux, nous plongeant par moments dans l’absurdité, met en scène différents personnages qui à défaut de se rencontrer, se heurtent au réel de leurs existences. Le recours à l’image auto centrée fait son entrée avec l'objet numérique pour le meilleur et pour le rire.
La projection du film sera suivie d’une discussion-débat. Nous vous y attendons nombreux pour échanger sur ces sujets brûlants d’actualité !

SOIRÉE AU THÉÂTRE NATIONAL DE NICE
Théâtre national de Nice
Salle de la Cuisine, 155 bd du Mercantour, 06200 Nice
Réservation par :
- Tél. : 04 93 13 19 00
- Email : billetterie@theatredenice.org
- Site internet: Phèdre - Théâtre National de Nice
Phèdre de Jean Racine
Mise en scène Muriel Mayette-Holtz
Avec Charles Berling, Augustin Bouchacourt, Jacky Ido, Nicolas Maury, Ève Pereur
Après avoir inauguré la première édition du Festival de Tragédies sous le ciel étoilé des Arènes de Cimiez à l’été 2024, Muriel Mayette-Holtz transpose sa mise en scène de Phèdre dans l’intimité d’une salle, où l’atmosphère feutrée et étouffante est celle d’un palais funeste. Au cœur de ce théâtre où le rouge sang imprègne chaque recoin, Muriel Mayette-Holtz déploie avec de talentueux acteurs toute la puissance tragique de ce chef-d’œuvre de Racine, lente agonie d’un plaisir destructeur, l’alexandrin et le slam réunis en un même chant du cœur.
Phèdre est l’épouse de Thésée avec lequel elle a un enfant. Thésée est parti en voyage et tout le monde le croit mort. Phèdre se retrouve seule au palais face à son beau-fils Hippolyte pour lequel elle éprouve une attirance irrépressible. Œnone, sa proche nourrice passionnée, la pousse à céder à son désir, mais au retour inattendu de Thésée, elle accuse alors Hippolyte d’inceste... Son père furieux le maudira et il en mourra. C’est Théramène, notre slameur, qui nous conte la tragédie de cette histoire d’amour.
La représentation du vendredi 3 octobre sera suivie d’une rencontre avec l’équipe artistique animée par Chantal Bonneau et Philippe De Georges, psychanalystes, membres de l'Ecole de la Cause Freudienne.

LA CLINIQUE SOUS TRANSFERT
SÉMINAIRE DES ÉCHANGES AVEC GUY BRIOLE
Couvent des Dominicains, 9 rue Saint-François de Paule
Participation aux frais : 15€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Pour Freud, « le transfert est […] une résistance à la cure analytique1». Par ailleurs, avec le transfert, il y a des phénomènes cliniques qui concernent l’analyste et contribuent à cette résistance. Le transfert présente donc une double valence, d’un côté il est le point fort qui soutient l’analyse, de l’autre il est une résistance qui altère le travail analytique.
Avec Lacan, le transfert « est la mise en acte de la réalité de l’inconscient2», et il ajoute plus loin « la réalité de l’inconscient, c’est – une vérité insoutenable – la réalité sexuelle3 ».
Jacques-Alain Miller, avec le concept de « clinique sous transfert - CST4» oriente la pratique vers le dernier enseignement de Lacan qui met en avant la singularité de chacun, là où le sujet aura à inventer son sinthome. À la discontinuité qui présidait la répartition entre névrose/psychose, une approche continuiste est privilégiée qui permet des aménagements plus subtils pour le sujet.5
« La clinique sous transfert » est ainsi le nom de « la clinique psychanalytique – ne peut être que le savoir du transfert, c’est-à-dire le savoir supposé – qui dans le cours de l’expérience, fonctionne comme vérité 6».
Cette clinique continuiste sous transfert implique l’acte de l’analyste d’une façon nouvelle quant au statut de l’interprétation.
Voici donc quelques pistes qui seront abordées lors de cet après-midi du 20 septembre 2025, et nous gageons que ce work in progress ouvrira encore d’autres espaces de discussion.
Chantal Bonneau, Responsable du Séminaire des échanges
1 Lucchelli J.-P., Le transfert de Freud à Lacan, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2009, p. 29.
2 Lacan J., Le Séminaire, livre XI, Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, Paris, Seuil, 1973, p. 133.
3 Ibid., p. 138.
4 Miller J.-A., « CST », Ornicar ?, n° 29, Paris, Navarin, 1984, p. 142.
5 Cf. Briole G., « Le pari de l’invention continue de nouages, sous transfert », La Cause du désir, n° 98. Mars 2018, p. 212.
6 Miller J.-A., « CST », op.cit., p. 144.

AUTOUR DU LIVRE DE GUY BRIOLE
MONOLOGUE PARTAGÉ AVEC LA FOLIE
Librairie Masséna
55, Rue Gioffredo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Soirée animée par Annie Ardisson et Audrey Prévot
Comment parler de la folie, ce terme aux contours parfois énigmatiques ? Cet ouvrage se propose d’en explorer les multiples facettes et expressions dans des contextes très divers. Dès lors qu’on l’associe à la psychanalyse et au lien transférentiel, ce mot, folie, prend un sens tout à fait singulier qui met au travail le psychanalyste et ceux qui s’adressent à lui quand il leur arrive de perdre la raison.
Chaque chapitre offre une perspective nouvelle par des récits vivants et des réflexions qui illustrent la variété en même temps que l’unicité de chacun d’entre eux.
C’est l’enseignement de Lacan qui marque l’orientation de la pratique – aussi bien privée qu’institutionnelle – avec ces sujets, remettant en question les idées préconçues et ouvrant des voies vers une approche plus profonde et plus nuancée.
Avec la folie se pose la question de la liberté. Le fou serait l’homme libre et pourtant il se doit bien de constater que la réalité n’est pas conforme à cet idéal. Il peut s’y résigner ou, comme tout un chacun, s’adresser à un analyste. C’est aussi de ce choix éthique que parle ce livre.

CINÉ-DÉBAT
Qu'est-ce qui peut faire malaise dans la famille ?
Cinéma Belmondo
16, place Garibaldi - NICE
Tarif unique : 6,50€
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Soirée animée par Pascale Bouda et Lisa Huynh-Van
Dans la perspective du 8ème Congrès Européen de Psychanalyse – Pipol 12, qui aura lieu les 12 et 13 juillet prochain à Bruxelles, l’ACF en ECA vous invite à une soirée ciné-débat le lundi 30 juin 2025 à 20h00 au cinéma Belmondo de Nice. À partir de la comédie dramatique Le premier jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon, la question du malaise dans la famille sera posée.
L’éloignement inéluctable des enfants, tel qu’il est dépeint dans le portrait de la famille Duval, décliné sur une douzaine d’années, est un des ingrédients conduisant au tourment partagé par les parents et leur progéniture. La famille, en se désagrégeant, voit ses cartes redistribuées, non sans heurts et malentendus.
En suivant l’indication d’Éric Laurent selon laquelle « La famille elle-même n’est digne et respectable qu’en tant qu’elle peut être un endroit où chacun peut trouver un espace pour ce qui est sa particularité résiduelle.[1] », nous verrons alors qu’en dépit des tempêtes, la famille peut se renouveler à condition de réinventer une manière de faire lien avec chacun tout en ménageant une place, par-delà les années, à ceux qui la constituent ou qui l’ont composée.
[1] Laurent É., « Institution du fantasme, fantasmes de l’institution », Les Feuillets psychanalytiques du Courtil, no 4, 1992, p. 20.

SOIRÉE CINÉ-DÉBAT A ANTIBES
JEUNES MÈRES
Cinéma Casino d'Antibes - 6 et 8 avenue du 24 Août - 06600 Antibes
Information et réservation: Jeunes mères au Antibes - CinéAzur Le Casino
🎬 Le CPCT Adolescents d'Antibes vous invite à une soirée ciné-débat autour du film Jeunes mères, des Frères Dardenne qui vient d'obtenir le prix du scénario au festival de Cannes de 2025.

ACTE ET CONSENTEMENT
SÉMINAIRE DES ÉCHANGES AVEC HÉLÈNE BONNAUD
Hôtel Holiday Inn, 20 Bd Victor Hugo, 06000 Nice
Participation aux frais : 15€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Qu’est-ce qu’un acte ?
Á la fin de l’analyse, lorsque le psychanalysant a mis à jour la cause de son désir, extrait le signifiant-maître auquel il était aliéné et qui avait soutenu sa quête de sens, lorsqu’il a découvert les coordonnées de sa jouissance singulière, il rencontre la destitution subjective et se libère de son fantasme. Cependant, ce qui est tu, nous dit Lacan, là où l’on fait silence c’est que : « la destitution subjective [est] inscrite sur le billet d’entrée [1] », il ajoute : « parler de destitution subjective n’arrêtera jamais l’innocent, qui n’a de loi que son désir. » L’acte analytique qui signe le passage du psychanalysant au psychanalyste c’est la chute de l’objet a. Quand le psychanalysant s’en rend compte, il destitue le psychanalyste en tant qu’il n’était que savoir supposé. Voilà le scandale : « la faille aperçue du sujet supposé savoir [2] ».
Que se passe-t-il dans cette opération ? Le psychanalyste qui a posé l’acte analytique est destitué au moment même où l’analysant sort. Quant au psychanalysant qui avait pris appui sur le fantasme, il réalise que l’objet a cause de désir n’est qu’un desêtre [3]. La place de l’analyste est donc la « place de personne » mais c’est « une place à tenir [4] ».
Comme l’écrit Lacan : « Faire un acte n’est pas commode, mais ce qui est certain, c’est qu’on ne peut le penser qu’après – à supposer qu’il faille le penser. Il est de la nature de l’acte qu’il faut le commettre d’abord, ce qui, peut-être, n’exclut pas qu’il soit pensé [5] ».
Chantal Bonneau, Responsable du Séminaire des échanges
[1] Lacan J., « Proposition du 9 octobre 1967 sur le psychanalyste de l’École », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 252.
[2] Lacan J., « L’acte psychanalytique », Autres écrits, op. cit., p. 376.
[3] Cf. Lacan J., Ibid., p. 254.
[4] Gueguen P.-G., « Qu’est-ce qu’un psychanalyste ?
[5]Lacan J., Le Séminaire, livre XIV, La Logique du fantasme (1966-1967), texte établi par J.-A. Miller, Paris, Seuil, 2023, p. 372.

AUTOUR DU LIVRE DE PHILIPPE DE GEORGES
LA «FOLISOPHIE» DE LACAN
Hôtel Holiday Inn, 20 Bd. Victor Hugo, 06000 Nice
Participation aux frais : 5€
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Soirée animée par Françoise Denan, Yves Daemers et Karim Fenichel
Dans les dernières années de son enseignement, Lacan redéfinit de façon radicale les ressorts de l'expérience analytique. Tout y passe: le transfert, l'interprétation, les références épistémologiques et les fins de la cure. Cette démarche critique l'amène à traverser sans aucune complaisance toute la théorie établie jusque-là: or, elle était pour ses élèves une assise solide, et cet ébranlement a pu donner le vertige.
Ce parcours trouve sa conclusion avec un mot d'esprit du dernier Lacan, folisophie, qui est une invite à faire de nos faiblesses et de notre singularité une forme inédite de sagesse.

LE COMIQUE ET LA VIE
Conférence de Laura SOKOLOWSKY, Directrice des J55
Hötel West-End - 31 promenade des Anglais - 06000 Nice
Participation aux frais : 10€ (5€ étudiants)
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Laura Sokolowsky, Directrice des prochaines Journées de l'Ecole de la Cause Freudienne, nous fait l'honneur de sa présence à Nice le dimanche 27 avril 2025 à 14h30 à l'hôtel West-End pour nous présenter une conférence préparatoire aux J55 sur le thème du comique dans la clinique.
Cette thématique originale et surprenante s'adresse aux praticiens orientés par la psychanalyse, aux étudiants et également à un public plus large appartenant au monde du théâtre, du cinéma, de la littérature, de l'art, de la philosophie, etc. N'hésitez pas à en parler autour de vous !

SOIRÉE CINÉ-DÉBAT A ANTIBES
A QUOI PEUT MENER LE CULTE DE L'IMAGE
Cinéma Casino d'Antibes - 6 et 8 avenue du 24 Août - 06600 Antibes
Information: https://www.cineazur.fr/antibes/film/585724/#infos
Réservation: https://www.cineazur.fr/antibes/reserver/F585724/D1743791400/VF/271615/
Le CPCT Adolescents d'Antibes vous invite à une soirée ciné-débat autour du film Diamant Brut, d'Agathe Riedinger.
Ce film, en compétition au dernier Festival de Cannes, met en scène la solution narcissique trouvée par Liane, une adolescente de 19 ans (jouée par Malou Khebizi), à la dérive dans une famille sans repère.
Un casting en vue d’une série de Télé-réalité - "Miracle Island"- va la précipiter dans le culte de son image et le remodelage anxieux de son corps. L’obsession de la célébrité et de son nombre de followers sur les réseaux sociaux, lui permettront-ils d’accepter une rencontre amoureuse ?
La projection du film (103mn) sera suivie d’un débat avec la salle autour des thèmes soulevés par le film : addiction aux réseaux, envahissement par l’imaginaire, jouissance mortifère laissant peu de place au désir et à l’amour.
Il sera animé par Rémy Baup et Frank Rollier, psychanalystes membres de l’École de la Cause Freudienne (ECF) et par Magalie Borey, membre de l'Association de la Cause Freudienne (ACF).

L'ENTRÉE EN ANALYSE
Acte ou choix forcé ?
CONFÉRENCE ANNULÉE.
La prochaine séance du Séminaire des échanges est donc reportée au samedi 7 juin 2025 avec une conférence d'Hélène Bonnaud.
SÉMINAIRE DES ÉCHANGES AVEC ALEXANDRE STEVENS,
Couvent des Dominicains, 9 rue Saint-François de Paule
Participation aux frais : 13€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Le Séminaire des échanges est ce lieu privilégié qui permet à un large public de rencontrer un ou des analystes de l’ECF venus d’une autre région, pour mettre au travail un thème qui sera déployé au cours de trois séances qui se tiendront en 2025.
Cette formule inédite permet une approche singulière et diverse qui fait de cette rencontre un événement incontournable pour toutes celles et ceux qui désirent aller vers des perspectives nouvelles.
Pour ce cycle de trois conférences, le thème choisi sera celui de « Rencontrer un analyste ». Thème large, il ouvre un champ de possibles qui fera la part belle à la surprise et à la découverte. Cela nous permettra d’échanger, de discuter et de nous laisser enseigner par nos trois invités : Le 8 mars, Alexandre Stevens – le 7 juin, Hélène Bonnaud – le 20 septembre, Guy Briole, qui fera également une présentation de son livre Monologue partagé avec la folie, le vendredi 19 septembre à la libraire Masséna à Nice.
Chaque conférence sera précédée d’un entretien avec notre invité et un membre de l’ACF en ECA qui sera diffusé largement et que vous trouverez également sur notre site.

L'ENFANT BRULÉ
Théâtre national de Nice
Salle de la Cuisine, 155 bd du Mercantour, 06200 Nice
Réservation par :
- Tél. : 04 93 13 19 00
- Email : billetterie@theatredenice.org
- Site internet: L'Enfant brûlé - Théâtre National de Nice
Conception, adaptation & mise en scène Noëmie Ksicova
Avec Lumîr Brabant, Vincent Dissez, Théo Oliveira Machado, Cécile Péricone le chien Mésa et la voix de Sébastien Eveno
Noëmie Ksicova adapte le chef-d'œuvre de l’écrivain suédois Stig Dagerman : un drame familial tendu et un huis clos haletant où les personnages sont captifs de passions brûlantes. Son théâtre avance avec pudeur sur le territoire du souvenir, de la perte et de la trace, afin de faire de la scène “un espace de consolation et de réparation”. Elliptique, il suggère plus qu’il ne montre.
L’Enfant brûlé c’est Bengt, 20 ans, enfermé dans son chagrin suite à la mort brutale de sa mère. Le deuil est insurmontable pour le jeune homme et la nouvelle relation de son père avec une autre femme le précipite dans une véritable descente aux enfers. Transformant sa souffrance en violence, Bengt brûle et se consume, emportant avec lui tous ceux qui l’entourent.
La représentation du vendredi 28 février sera suivie d'un débat animé par Philippe Giovanelli et Audrey Prévot, membres de l'Ecole de la Cause Freudienne.

CINÉ-DÉBAT
A QUOI PEUT MENER LE CULTE DE L'IMAGE ?
Cinéma Belmondo
16, place Garibaldi - NICE
Tarif unique : 6,50€
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
« Diamant brut » d'Agathe Riedinger
Ce film, en compétition au dernier Festival de Cannes, met en scène la solution narcissique trouvée par Liane, une adolescente de 19 ans (jouée par Malou Khebizi), à la dérive dans une famille sans repère.
Un casting en vue d’une série de Télé-réalité - "Miracle Island"- va la précipiter dans le culte de son image et le remodelage anxieux de son corps. L’obsession de la célébrité et de son nombre de followers sur les réseaux sociaux, lui permettront-ils d’accepter une rencontre amoureuse ?
La projection du film (103mn) sera suivie d’un débat avec la salle autour des thèmes soulevés par le film : addiction aux réseaux, envahissement par l’imaginaire, jouissance mortifère laissant peu de place au désir et à l’amour.
Il sera animé par Rémy Baup et Frank Rollier, psychanalystes membres de l’École de la Cause Freudienne (ECF) et par Magalie Borey, membre de l'Association de la Cause Freudienne (ACF).

LA RENCONTRE ... ET L'AMOUR ?
COLLOQUE DE L'ACF en ECA
Hôtel Westminster, 27 Promenade des anglais, Nice
Participation aux frais : 35€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements :acfeneca.inscription@gmail.com
Télécharger ici le programme et le bulletin d'inscription
« (…) Dire…dire faire des rencontres…Heur, h.e.u.r… c’est comme ça que ça se dit. Vous imaginez sans doute qu’il y a du bonheur ou du malheur. Mais ce n’est pas vrai, il n’y a que des rencontres [1] ». C’est avec cette phrase que Lacan commence sa conférence à Nice en 1976. Il parle de sa rencontre à l’hôpital Sainte-Anne, avec la patiente qui constituera le sujet de sa thèse[2]. Il l’appellera Aimée. « Ça ne veut pas dire que je l’ai aimée » dit-il mais « Elle croyait qu’elle était aimée ». Il poursuit, « Erreur ou accident ? Je n’ai pu me tirer de son cas qui est publié dans ma thèse, qu’à recourir à Freud. C’est là, la rencontre qui m’a fait glisser dans la pratique freudienne. »
Nous voulons avec le colloque qui s’annonce, aborder la rencontre ; pas celle mauvaise qui est traumatique ; mais celle qui est déterminante, qui fait évènement, celle qui capitonne votre existence ou qui modifie votre trajectoire. Celle qui permet de dire : « Ce sont les hasards qui nous poussent de droite et de gauche et dont nous faisons notre destin.[3]»
Nous nous centrerons sur la rencontre avec un partenaire. Le point de départ de notre question est : Que rencontrons-nous chez le partenaire ? Est-ce une énigme qui chez l’Autre vient résonner avec la nôtre ? Est-ce le regard qu’on croise, l’image de la beauté ? Est-ce les paroles échangées qui paraissent répondre à la question : Qui suis-je pour l’Autre ? À moins qu’il s’agisse de « la rencontre chez le partenaire des symptômes et des affects, de tout ce qui marque chez chacun la trace de son exil du rapport sexuel [4] ».
La rencontre ne connait pas toujours ses motivations. Elle est muette, sans raison mais pas sans réson, inconsciente. Elle est captivante. Il faut parfois une psychanalyse pour en connaitre l’essence.
La rencontre est un heurt qui vient à l’encontre du ronron de notre vie, un crush dit-on aujourd’hui. Introduit-elle du nouveau ou est-elle retrouvaille ?
La rencontre qui fait évènement, nous fait dire : « C’est lui » ou « C’est elle », de façon un peu miraculeuse. C’est la contingence que Lacan décrit par cette formule : « ça cesse de ne pas s’écrire ».
La rencontre peut faire prendre le risque par-delà la relation sexuelle, d’un engagement par l’amour.
Alors, la rencontre…et l’amour ? Notre époque donne cours à un consumérisme de la rencontre et des sites lui sont dédiés. On joue sa partie, on cherche du sensationnel. Quelle chance reste-il à l’amour ?
Christine De Georges, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP
[1] Lacan J., « De James Joyce comme symptôme » Conférence prononcée le 24 Janvier 1976, Centre Universitaire Méditerranéen, Nice, inédit.
[2] Lacan J., De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, Paris, coll. Points Essais, Seuil, 1980.
[3] Lacan J., Le séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, Paris, Seuil, 2005, p. 162.
[4] Lacan J., Le séminaire, livre XX, Encore, Paris, Seuil, 1975, p. 132.

SOIRÉE DE RENTRÉE DES CARTELS
LA JOUISSANCE AU TEMPS DU PARLÊTRE
Salle du Forum
9 rue d’Angleterre - NICE
Lacan a démontré qu’il y a un au-delà du principe de plaisir qui confine à la jouissance. Comment saisir ce concept qui entretient un rapport étroit avec le langage, avec le corps. Par quel biais théorique et/ou clinique peut-on en faire usage ? Comment résonne-t-il pour chacun ? Le terme de parlêtre réfléchit le tissage de la jouissance avec le manque-à-être du sujet, avec quelles conséquences, encore, sur la jouissance ?
Autour de « La jouissance au temps du parlêtre », les travaux du cartel tenteront d’éclairer, par le singulier du travail des exposants, ces deux termes et leur nouage.
La soirée se poursuivra par une discussion autour des exposés mais sera aussi l’occasion de permettre à de nouveaux cartels de se former et à des thèmes de travail de se décider.

CINÉ-DÉBAT
PHRASES TOXIQUES A L'ADOLESCENCE
Cinéma Belmondo
6, place Garibaldi - NICE
Tarif unique : 6,50€
En perspective des 54èmes journées de l'Ecole de la Cause freudienne, les 16 et 17 novembre 2024 au Palais des Congrès à Paris sur le thème des Phrases marquantes, l'ACF en ECA vous invite à participer à un ciné-débat autour du film Respire de Mélanie Laurent. Ce film qui met en scène la rencontre et le lien entre deux jeunes filles donne matière à un questionnement sur les effets toxiques de certaines paroles, tout particulièrement à l'adolescence. Isabelle Orrado et Audrey Prévot, membres de l'École de la Cause freudienne, animeront le débat avec le public après la projection.

THEATRE ET PSYCHANALYSE
LA CERISAIE
Antibéa Théâtre
15 rue Georges Clémenceau - 06600 ANTIBES
Réservation par :
- Tél. : 04 93 34 24 30
- Email : antibea.theatre@gmail.com
- Site internet: https://www.theatre-antibea.fr/event/la-cerisaie-2/2024-10-11/
Production : Antibéa Comédie d’Antibes
Mise en scène : Dominique Czapski
Distribution : Jean-François Buisson, François De Maigret, Baris Demiray, Marine Desmet, Véronique Farina, Cédric Garoyan, , Julien Labro, Nathalie Le Cann, Sébastien Le Roy, Benoît Martin, Aurélia Morini, Siméon Polfliet, Greta Vignola.
La représentation du dimanche 13 octobre à 16h00 sera suivie d’un échange avec le public sous la forme d’une conversation autour de Tchekhov animée par Rémy Baup et Frank Rollier, psychanalystes membres de l’École de la Cause freudienne.

SE VOULOIR UN NOM
CLINIQUE CONTEMPORAINE DE LA NOMINATION
Couvent des Dominicains, 9 rue Saint-François de Paule
Participation aux frais : 12€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Formation permanente : 60€
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Noms d'identités prêtes à porter empruntées au discours courant, noms de diagnostics, noms de communauté voire de communautés de jouissance : notre époque regorge de pratique de dénomination, renomination, voire surnomination.
Et quels points de rencontre et de différenciation avec l'usage de la nomination dans la cure et surtout la fin de l'analyse ?
Psychanalyste membre de l’École de la Cause freudienne

PASSAGES A L'ACTE
CREPS PACA, Chapiteau ZEPHYR, 50 avenue du 11 novembre, 06600 ANTIBES
Participation aux frais : 30€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Formation permanente : 60€
Inscriptions et renseignements : cpctantibes@gmail.com
L’adolescence est un moment privilégié pour une variété de passages à l’acte, qu’ils soient auto-agressifs – conduites à risque, fugues, scarifications, mutilations, tentatives de suicide – ou qu’ils soient dirigés vers un autre : insultes, harcèlements, brutalités, violences sexuelles.
L’acte implique un avant et un après dont le sujet sortira autre. Entraîné par une certitude, il sort du doute. Cependant, l’angoisse accompagne ces moments d’affirmation qui, en court-circuitant le langage et l’inconscient, apparaissent souvent énigmatiques, tant pour le sujet lui-même que pour son entourage.
Qu’est-ce qui, avec la puberté et l’éveil de la sexualité, pousse à l’acte ? Qu’est-ce qui peut le déclencher ? Les rapports du sujet au langage et à la parole, au fantasme et à l’idéal sont alors déterminants.
A notre époque, l’« évaporation du père » (Lacan), le discrédit de l’autorité et l’évitement de la parole poussent à l’acte. Un débranchement du lien social peut conduire à un repli sur soi – qui est une inhibition de l’acte –, parfois à une réaction impulsive immédiate, ou encore à une radicalisation religieuse qui peut donner un sens à une dérive mortifère.
Sur le plan clinique, il est utile de distinguer deux modalités d’acte. L’acting out, qui équivaut à une montée sur scène du sujet qui ainsi se montre et en appelle inconsciemment à l’Autre. Et, d’autre part, le passage à l’acte proprement dit qui réalise une sortie de scène radicale du sujet, coupé de l’Autre, et dont l’extrême est le suicide ou le meurtre (homicide, féminicide, massacre en milieu scolaire).
Comment accompagner les parents poussés à bout par l’adolescent et qui font l’expérience qu’il n’existe pas « la formule » d’une bonne traversée de l’adolescence ?
Comment accueillir et traiter le passage à l’acte d’un adolescent ? Peut-on le prévenir ?
Comment ce sujet peut-il recourir à la parole pour restaurer le lien à l'Autre ? Comment traiter le trop pulsionnel qui l’encombre ? C’est l’enjeu de la rencontre avec un psychanalyste, cet interlocuteur décalé qui ne s’appuie pas sur les discours établis.
Notre colloque tentera d’éclairer ces questions et présentera les réponses que peuvent apporter des Centres de consultations et de traitement gratuits, orientés par la psychanalyse : l’AREA de Dijon, présidé par notre invité Thierry Vigneron, psychanalyste, membre de l’École de la cause Freudienne (ECF) et de l’Association mondiale de psychanalyse (AMP), ainsi que le CPCT d’Antibes qui tous deux reçoivent adolescents, parents et professionnels.

QUE FAIT LA PSYCHANALYSE DU SURMOI
Hôtel Holiday Inn, 20 Bd. Victor Hugo, 06000 Nice
Participation aux frais : 15€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Alors que nous vivons une époque où les libertés individuelles n’ont jamais été autant promues et revendiquées, avec un rejet massif de toute forme d’autorité, de morale ou d’interdit, nous voyons paradoxalement surgir un retour en force du religieux dans un versant radical, avec la résurgence des sacrifices humains. Par ailleurs, les discours contemporains véhiculent des impératifs puissants qui soumettent chacun à des exigences insatiables : produire, consommer, être heureux, en bonne santé, performant, etc.
C’est à la lumière du concept déroutant et subversif de surmoi, avec son double visage d’instance civilisatrice et d’appel à la jouissance pure, qu’Adriana Campos se propose d’éclairer de façon inédite ces paradoxes. Elle abordera ces questions dans sa conférence à Nice, à partir de son ouvrage passionnant dans lequel elle montre de façon précise et percutante en quoi le surmoi, loin d’être dépassé, est plus que jamais d’actualité. Son analyse de ce concept nous donne une boussole indispensable pour lire les phénomènes cliniques et sociétaux contemporains tels que la dépression généralisée et le terrorisme djihadiste. Une opportunité à ne pas rater d’échanger avec elle sur les perspectives qu’ouvre la psychanalyse pour faire avec le malaise dans notre civilisation.

AUTOUR DU LIVRE DE QUENTIN DUMOULIN
Clinique(s) avec le numérique
Librairie Masséna
55, Rue Gioffredo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Soirée animée par Annie Ardisson, Isabelle Orrado et Stéphanie Malecek
Comment le clinicien peut-il intégrer le numérique à sa pratique ? Comment expliquer l’intérêt – voire l’engouement parfois débordant – pour ces dispositifs chez certains patients ? Est-ce une opportunité pour la rencontre clinique ou, au contraire, ces objets sont-ils des obstacles ? Des positionnements cliniques et éthiques peuvent-ils s’élaborer dans la pratique autour de ces nouveaux médias ?
Partant de la littérature de la psychiatrie classique et de la psychanalyse, l’auteur noue à ce corpus des expériences institutionnelles et de nombreuses vignettes cliniques pour répondre à ces interrogations. Sans chercher à renforcer la polarisation du débat entre les différents experts, technophiles ou technophobes, cet ouvrage vise à démontrer, au cas par cas, les usages possibles et les impasses éventuelles d’une pratique clinique avec le numérique.

CINE DEBAT
SUR L'ADAMANT
Cinéma Belmondo
16 Place Garibaldi Nice
Tarif plein: 8€.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Dans la perspective du prochain Congrès de l’Association Mondiale de Psychanalyse qui se tiendra à Paris du 22 au 25 février 2024, un ciné-débat autour du film de Nicolas Philibert Sur L'Adamant, est organisé le mardi 23 janvier 2024. Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir un lieu de soins en psychiatrie hors du commun et contribuer aux réflexions sur le traitement de la folie au XXIe siècle, nous vous recommandons vivement cette soirée !

AUTOUR DU LIVRE DE FRANCOISE DENAN
Librairie Masséna
55, Rue Gioffredo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Le discours analytique inventé par Freud et Lacan dispose d’outils d’une efficience cruciale pour décrypter une époque où triomphent un capitalisme désormais sans contre-pouvoir, une novlangue managériale sans plus aucun lien avec la vérité et des discours contradictoires incompatibles entre eux, qui laissent le sujet déboussolé.
La sociologie avait déjà fait des souffrances au travail un objet d’étude (fatigue, harcèlement, dépression, burn-out, suicide...). En introduisant dans le débat le rapport que l’être parlant entretient au surmoi, à la pulsion, à l’inconscient, Françoise Denan change de paradigme.
Éclairée par la psychanalyse, la lecture qu’elle propose du discours capitaliste conduit le lecteur à prendre la mesure de la puissance du langage et comment un discours peut aboutir à l’asservissement d’un sujet et aux souffrances qui en découlent.

PRESENTATION DU LIVRE DE FRANK ROLLIER
Hôtel Holiday Inn
20, Boulevard Victor Hugo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
À l'occasion de la parution du livre Adolescents et parents déboussolés. Traitements courts, orientés par la psychanalyse, de Frank Rollier, psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne et de l'Association Mondiale de Psychanalyse, l'Association de la Cause freudienne en Estérel-Côte d'Azur vous invite à sa présentation en présence de l'auteur.
Recevoir un adolescent ou un parent pour un traitement court et gratuit orienté par la psychanalyse, tel est le pari d’un Centre psychanalytique de consultations et traitement (CPCT). À une époque où chacun cherche une réponse immédiate sur Internet ou via les réseaux sociaux, le CPCT propose à un adolescent déboussolé de vivre une expérience différente en prenant le temps de s’adresser à un Autre sans être jugé, ni poussé à s’inscrire dans une norme.

CINE-DEBAT
Cinéma Belmondo
16 Pl. Garibaldi Nice
Tarif plein: 8€.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Dans la perspective du XIVe congrès de l'AMP qui se tiendra du 22 au 25 février 2024 sous le titre "Tout le monde est fou", l'ACF en ECA organise une soirée ciné-débat à partir du film Follia de Charles Guérin-Surville. Le débat à la suite sera animé par Armelle Gaydon, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP, et par Philippe Giovanelli, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP.

CORPS PARLANT
La clinique psychanalytique aujourd'hui
Hôtel West End, 31 Promenade des Anglais, 06000 Nice
Participation aux frais : 30€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements :acfeneca.inscription@gmail.com
Notre corps a très tôt intéressé la psychanalyse. Du symptôme hystérique compris comme signe et substitut d’une satisfaction pulsionnelle refusée, au « langage d’organe » où les innervations corporelles et la mosaïque des organes peuvent désorganiser la relation entre corps et pensée des schizophrènes, Freud a posé l’essence même de la psychanalyse : une pratique à l’interface de la parole et du corps.
Lacan cernera ensuite ce qui résulte de l’emprise du symbolique : la parole décerne un corps à l’être. Au-delà du sujet de l’inconscient, il met l’accent à la fois sur l’inconscient conçu à partir de la parole, qu’il appelle parlêtre, et sur le corps parlant, nouant la parole à la jouissance du corps.
Ce corps parlant ne se réduit pas à la somme de ses parties, ce n’est donc pas le corps biologique, que l’empire de la technique promeut. C’est un corps qui est le produit de l’impact d’un dire et dont l’unité reste problématique. En 1974 dans sa conférence à Nice, Lacan pose que « ce qu’il y a comme trou au centre du langage vaut bien ce qu’il y a comme trou au centre de ce corps, dont nous ne savons que ses proliférations imaginaires[1] ».
Un cap est franchi et les concepts sont remaniés. La pulsion s’actualise comme « écho dans le corps du fait qu’il y a un dire[2] ». Le symptôme-métaphore cède la place à une lecture du sinthome comme événement de corps. L’interprétation se fait moins déchiffrage et oracle que dire qui vise la jouissance, mode de parole qui consonne avec le réel du vivant.
À notre époque « corps parlant[3] » oriente ainsi la psychanalyse vers le traitement du « mystère […] de l’union de la parole et du corps[4] ». Mettre en avant le traumatisme provoqué par la rencontre de certains signifiants qui détermine un destin « tu seras une battante », analyser l’impact des impératifs de bien-être contemporains, préciser la fonction de l’agitation des corps si présente dans la clinique de l’enfant ou encore situer à l’heure des réseaux sociaux la place de l’image et du corps parlant, seront des pistes explorées afin d’éclairer comment jouissance de la parole et jouissance du corps peuvent être visées par un dire interprétatif.
Ce prochain colloque de l’ACF en ECA visera le réel de l’inconscient !
[1] Lacan J., « Le phénomène lacanien », Tiré à part des Cahiers cliniques de Nice, n°1, juin 1998, p. 30.
[2] Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, Seuil, Paris, 2005, p. 17.
[3] Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, Seuil, Paris, 1975, p. 118
[4] Miller J.-A., « L’inconscient et le corps parlant », La Cause du désir, 2014/3, n° 88.

L'INTERPRÉTATION
L’interprétation à la fin de l’analyse, le régime de la lettre, celui du bafouillage
SÉMINAIRE DES ÉCHANGES AVEC CLOTILDE LEGUIL
Hôtel Holiday Inn
20, Boulevard Victor Hugo, 06000 Nice
Participation : 13€ (5€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Télécharger l'argument du Séminaire des échanges
Le Séminaire des échanges de l’ACF en ECA vous invite à un après-midi de travail sur le thème de l’interprétation à la fin de l’analyse, avec notre invitée Clotilde Leguil.
Le cycle de trois conférences sur le thème de « L’interprétation » propose de parcourir les chemins de l’analyse. « L’interprétation analytique n’est pas de l’ordre d’une teckné, mais d’une création »[1], cette pratique nous introduit à ce qui surgit dans l’expérience de l’analyse.
La présentation de cette troisième séance sera proposée par Isabelle Orrado, membre de l’École de la Cause freudienne, en introduction à la conférence de Clotilde Leguil qui a pour titre « L’interprétation à la fin de l’analyse, le régime de la lettre, celui du bafouillage ».
L’écho avec l’École résonne formidablement ! En effet, ces échanges s’inscriront dans le fil des 53e Journées de l’École de la Cause freudienne qui se tiendront à Paris et en visio, les 18 et 19 novembre 2023 sous le titre : Interpréter, scander, ponctuer, couper.
Réservez votre samedi 16 septembre dès 14h30 pour participer nombreux à cet événement.
Philippe Giovanelli
Responsable du Séminaire des échanges
[1] « L’interprétation », Interview de Clotilde Leguil, @propos, n°12, 13 décembre 2022.

RENCONTRE AVEC AURÉLIE PFAUWADEL
Librairie Masséna
55, Rue Gioffredo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
L'association de la Cause freudienne en Estérel-Côte d'Azur et la librairie Masséna vous proposent une rencontre avec Aurélie Pfauwadel, membre de l'École de la Cause freudienne, Agrégée, Docteur en philosophie, Maître de conférence à l'université Paris 8, autour de son livre Lacan versus Foulcault. La psychanalyse à l'envers des normes.
En contrepoint des discours et principes normatifs, la psychanalyse lacanienne ouvre la voie au foncièrement singulier et offre une "respiration" au sujet. C'est l'idée princeps de l'ouvrage d'Aurélie Pfauwadel, laquelle constitue d'ores et déjà une porte d'entrée pour aborder le thème du prochain congrès Européen de psychanalyse intitulé "Clinique et critique du patriarcat" et qui se déroulera les 1er et 2 juillet 2023 à Bruxelles.

L'INTERPRÉTATION
Présence de l'analyste et expériences de l'inconscient
Couvent des Dominicains
9, rue Saint-François de Paule, 06000 Nice
Participation : 13€ (5€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Clotilde Leguil, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP, sera l'invitée de l'ACF en ECA pour un cycle de trois conférences sur le thème de l'interprétation. Elle propose, à travers ces trois conférences, de parcourir "les chemins de l'analyse, depuis l'expérience de l'énigme de la vérité, jusqu'à celle de l'épreuve du réel".
Après avoir abordé "Les obstacles contemporains à l'interprétation", Clotilde Leguil nous propose d'échanger autour du thème de sa deuxième conférence : "Présence de l'analyste et expériences de l'inconscient".
Philippe Giovanelli
Responsable du Séminaire des échanges

L'INTERPRÉTATION
Hôtel Holiday Inn
20, Boulevard Victor Hugo, 06000 Nice
Participation : 13€ (5€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Clotilde Leguil, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP, sera l'invitée de l'ACF en ECA pour un cycle de trois conférences sur le thème de l'interprétation. Elle propose, à travers ces trois conférences, de parcourir "les chemins de l'analyse, depuis l'expérience de l'énigme de la vérité, jusqu'à celle de l'épreuve du réel".
Le 7 janvier 2023 une première conférence abordera "Les obstacles contemporains à l'interprétation".
Philippe Giovanelli
Responsable du Séminaire des échanges

DE LA HONTE CONSIDÉRÉE COMME UNE VERTU
CONFÉRENCE D' ANAËLLE LEBOVITS-QUENEHEN
Couvent des Dominicains
9, Rue Saint François de Paule, 06000 Nice
Accueil à 14H15
Participation : 10€ (4€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
" […] pas trop, mais justement assez, il m’arrive de vous faire honte"
Jacques Lacan, L’envers de la psychanalyse

AU RISQUE DE LA FOLIE
COLLOQUE ACF en ECA
Hôtel Westminster, 27 Promenade des anglais, Nice
Participation aux frais : 30€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements :acfeneca.inscription@gmail.com
Télécharger ici le programme et le bulletin d'inscription
L’être de l’homme ne peut se saisir sans référence à sa limite, que Lacan désigne comme « risque de la folie1 ». À l’époque de la dépathologisation généralisée2, l’idée de normalité est subvertie, mais l’opinion publique évoque toujours la folie devant l’horreur de ce qui semble échapper à tout déterminisme et met à mal le lien social : crime, attentats, guerre.
Au XXe siècle, la psychiatrie a perpétué son penchant descriptif des troubles jusqu’à renoncer à toute logique d’ordonnancement, avec les différentes versions du DSM et la neutralité de l’observation érigée en idéal scientifique. Une passion de nommer qui a contaminé la civilisation où la psychopathologie envahit la vie quotidienne. Aujourd’hui, on est pervers narcissique, orthorexique, atteint de misophonie ou encore de nomophobie. Le diagnostic n’est plus l’apanage de la clinique, dans un monde où la perte de consistance du père et de sa loi a cédé la place à l’invention singulière.
Que devient alors le diagnostic en psychiatrie ? Avec le paradigme des neurosciences, un nouveau pas est franchi, consacrant la valeur du traitement chimique, déjà privilégié au détriment de la prise en compte de la parole. Dans le débat qui l’a opposé à Henry Ey, Lacan déplorait déjà cette direction organiciste qui réduisait la folie à une réalité physique, un déficit ou une lésion. Lacan y objectait le registre de la signification, irréductible à un phénomène physique, et la folie du sens. Il y ajoutera ensuite les repères de la clinique borroméenne, pour une nouvelle lecture clinique autour du réel de l'imaginaire et du symbolique, les trois grands registres du fonctionnement humain.
La clinique psychiatrique a suivi la voie de la science et des valeurs capitalistes : efficacité, traçabilité, décomptes… et délaissé peu à peu toute conception psychologique de l’humain dont la trace dans les recommandations officielles se réduit à une évocation générique sous les termes « d’axe bio-psycho-social ». L’époque de la dépathologisation de la clinique est aussi celle du démantèlement de la psychiatrie. La liberté du fou3 est-elle si insupportable qu’on veuille la faire disparaître de là où on lui donnait asile ?
Notre colloque sera l’occasion d’interroger le malaise dans l’institution psychiatrique, crise conceptuelle mais aussi dévaluation de la parole, qui risque de disparaître des lieux de soins. Si la folie trouve accueil ailleurs : rue, institutions médico-sociales ou même cabinet de l’analyste, il s’agira de montrer comment et pourquoi la psychanalyse lacanienne s’attache à repérer et à soutenir la dimension créative qui accompagne nécessairement cette « liberté », au un par un.
Francesca Biagi-Chai, psychanalyste, psychiatre des hôpitaux (CHS Paul Guiraud-Villejuif) membre de l’ECF et de l’AMP, auteure de l’ouvrage Traverser les murs4 sera notre invitée.
1 Lacan J., « Propos sur la causalité psychique » [1946], Écrits, Seuil, Paris, 1966, p. 176.
2 Cf. Miller J.-A., « Conversation d’actualité avec l’École espagnole du Champ freudien », La Cause du désir, no 108, juillet 2021, p. 37.
3 Cf. Lacan J., « Petit discours aux psychiatres de Sainte-Anne », 1967, inédit, disponible sur internet.
4 Biagi-Chai F., Traverser les murs. La folie, de la psychiatrie à la psychanalyse, Paris, Imago, 2020.

Rentrée des cartels
UNE ÉCOLE, Quelle nécessité pour le psychanalyse?
Avec Dominique CORPELET
Responsable de la commission des cartels
Couvent des Dominicains
9, Rue Saint-François de Paule,
06300 Nice
Renseignements : acf.dr-eca-cartels@causefreudienne.org
L’après-midi du samedi 17 septembre 2022 sera le premier événement de la rentrée. Il sera inédit puisque nous aurons le plaisir de recevoir Dominique Corpelet, membre de l’École de la Cause freudienne et responsable de la commission des cartels, qui viendra animer cette rencontre en participant à la discussion des interventions qui seront présentées.
Si le cartel demeure toujours vivant et nécessaire depuis son invention par Lacan, c’est qu’il est l’outil essentiel pour travailler les concepts fondamentaux de la psychanalyse.
Ce samedi 17 septembre à 14h au Couvent des Dominicains, dans le Vieux Nice, vous entendrez des collègues qui vous présenteront leur produit de cartel afin qu’ils soient discutés avec vous. Un temps sera consacré à la constitution de nouveaux cartels et vous aurez ainsi l’opportunité, si vous le désirez, de rencontrer des personnes qui souhaitent également constituer un cartel.
Rendez-vous le 17 septembre !
Chantal Bonneau
Déléguée aux cartels pour l’ACF en ECA