Les événements dans notre région

Rentrée des cartels
UNE ÉCOLE, Quelle nécessité pour le psychanalyse
Avec Dominique CORPELET
Responsable de la commission des cartels
Couvent des Dominicains
9, Rue Saint-François de Paule,
06300 Nice
L’après-midi du samedi 17 septembre 2022 sera le premier événement de la rentrée. Il sera inédit puisque nous aurons le plaisir de recevoir Dominique Corpelet, membre de l’École de la Cause freudienne et responsable de la commission des cartels, qui viendra animer cette rencontre en participant à la discussion des interventions qui seront présentées.
Si le cartel demeure toujours vivant et nécessaire depuis son invention par Lacan, c’est qu’il est l’outil essentiel pour travailler les concepts fondamentaux de la psychanalyse.
Ce samedi 17 septembre à 14h au Couvent des Dominicains, dans le Vieux Nice, vous entendrez des collègues qui vous présenteront leur produit de cartel afin qu’ils soient discutés avec vous. Un temps sera consacré à la constitution de nouveaux cartels et vous aurez ainsi l’opportunité, si vous le désirez, de rencontrer des personnes qui souhaitent également constituer un cartel.
Rendez-vous le 17 septembre !
Chantal Bonneau
Déléguée aux cartels pour l’ACF en ECA

FIGURES DE L’ÉTRANGER
Rivages - Numéro spécial
Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution d’un numéro spécial de Rivages : Figures de l’étranger. Il s’inscrit dans le sillage du Forum Campus Psy « L’Autre, cet étranger », qui s’est tenu le 5 mars 2022. Au-delà des textes qui y ont été exposés, ce numéro recèle d’autres pépites inédites !
Les artistes y sont mis à l'honneur ! Une savante conjugaison de leurs œuvres et de leurs propos traverse ce numéro de Rivages. Les premières font scansion tandis que les énoncés, aux accents de singularité, résonnent au fil des pages. Vous verrez comme la formule de Lacan selon laquelle l’artiste, toujours précède le psychanalyste trouve un écho de vérité !
Rappelons qu’un précédent numéro, Rivages n°27, partageant avec le forum son titre, avait déjà abordé la question de l’étranger selon d’autres axes. Nous vous invitons à conjuguer sa lecture ou relecture à celle de ce numéro spécial, dont l’originalité réside dans le choix des textes et de sa conception.
Stéphanie Haug

NOTRE PRAXIS PSYCHANALYTIQUE:ÉTAT DES LIEUX
CONFERENCE DE PHILIPPE DE GEORGES
Couvent des Dominicains
9, Rue Saint François de Paule, 06000 Nice
Participation : 10€ (5€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : audreyprevot2017@gmail.com
Notre praxis analytique n’a jamais cessé de changer en cent-vingt ans d’expérience. On se proposera de dresser un état des lieux.
Quel est le « testament » que nous a laissé Lacan, il y a maintenant quarante ans ? Que sont les demandes que reçoivent les analystes aujourd’hui, et quels symptômes s’expriment ? Comment les sujets que nous rencontrons arrivent-ils à appareiller leur jouissance, avec les mots et les images, à l’heure de l’évaporation de ce que Lacan appelait le Nom-du-Père ?
Nous essaierons de formuler quelques pistes et quelques repères.
Philippe De Georges

FAMILLES, JE VOUS HAIS... FAMILLES, JE VOUS AI
MERCREDIS CLINIQUES DE L'ENFANT
Couvent des Dominicains
9, Rue Saint François de Paule, 06000 Nice
Participation : 5€ (4€ étudiants). Il est recommandé de s’inscrire à l’avance. L'inscription sur place sera possible dans la limite des places disponibles.
Inscriptions : mercrediscliniques@yahoo.com
En mars 2023, se tiendra la VIIe Journée de l’Institut Psychanalytique de l'Enfant du Champ Freudien sur le thème Parents exaspérés – Enfants terribles. Le texte de Daniel Roy 1 en constitue l’orientation. À travers ce texte, nous sommes amenés à repenser la famille et la place de l’enfant, où « enfant-le-terrible » y apparaît comme condensateur de jouissance pour chacun.
Qu’est-ce qu’être parents au XXIe siècle ? Quelle place pour la transmission ? Comment cela se traduit-il chez les enfants ? Dans la clinique ?
Après une longue interruption, les Mercredis Cliniques de l'Enfant refont – enfin ! – surface en présentiel, pour une soirée clinique ouverte au public, animée par Christine De Georges, psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne.
Rémy Baup, psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne, y donnera une conférence sous le titre : « Familles, je vous hais... Familles, je vous ai »
Deux cas cliniques – l'un issu d'une pratique en cabinet, l'autre d'une pratique en institution – seront exposés par Ariane Fournier, psychiatre, et Irina Micu, psychologue. Elles sont membres de Charivari, groupe local du CEREDA 2.
Nous y interrogerons l’intérêt de ne pas comprendre trop vite et la place du symptôme chez « l’enfant terrible », dans la vérité du couple parental.
Patrick Fabre
[1] Roy D., Texte d’orientation vers la VIIe Journée de l’institut psychanalytique de l’enfant sur le thème Parents exaspérés – Enfants terribles, disponible sur internet.
[2] Centre d'Étude et de Recherche sur l'Enfant dans le Discours Analytique.

UNE NOUVELLE AMIE
SOIREE CINE-DEBAT
Cinéma J.-P. Belmondo
16 Place Garibaldi,
06300 Nice
Tarif plein: 8€
Réservations et renseignements : acf.dr-eca@causefreudienne.org
Téléchargez ici l'affiche
Dans la perspective des Grandes Assises Virtuelles Internationales organisées par l’Association Mondiale de Psychanalyse du 31 mars au 3 avril 2022 sur le thème « La femme n’existe pas1 », l’ACF en ECA vous propose une soirée ciné-débat autour du film de François Ozon, Une nouvelle amie, sorti en 2014.
Si La femme n’existe pas, les « femmes existent… et ne se ressemblent pas2 ». Qui mieux qu’un cinéaste ayant pour objet de prédilection les femmes peut mettre en lumière leurs multiples facettes et tenter de dévoiler leur part de mystère ?
Qu’est-ce qu’une femme ? Quelles sont les voies d’accès à la féminité ? Autant de questions que François Ozon soulève en s’inspirant ici de la nouvelle The new girlfriend de l’auteur britannique Ruth Rendell publiée en 1985.
Qui est donc Virginia que Claire rencontre peu de temps après le décès de sa meilleure amie d’enfance, alors qu’elle est en proie à la dépression ? Comment cette nouvelle amie va-t-elle la ramener à la vie en lui permettant de dépasser l’épreuve de la perte et, au-delà, lui faire découvrir une part de féminité insoupçonnée ?
De cette rencontre surprenante, retenons pour l’instant un seul mot : métamorphose ! Si vous souhaitez en savoir davantage, rejoignez-nous le mardi 15 mars 2022 à 20h au Cinéma Belmondo (ancien Mercury), 16 place Garibaldi, pour la projection du film suivie d’un débat avec la salle.
Audrey Prévot
[1] Lacan J., « Télévision », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 537.
[2] Bonningue C., « Les femmes existent », La Cause freudienne, n°36, septembre 1997, p. 3.

L'AUTRE, CET ETRANGER
FORUM CAMPUS PSY
Campus Carlone, Université Côte d'Azur, Nice
Participation aux frais : 10€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements : audreyprevot2017@gmail.com
L’événement se déroulera conformément aux mesures sanitaires en vigueur
Si je décrète que telle ou tel, m’est étranger, je m’estime rassuré sur mon identité. Reste alors à en trouver d’autres avec qui faire agrégat, d’autres pour conforter cette affirmation d’une identité construite par une discrimination. La peur primordiale d’être rejeté de la collectivité des hommes aura pour effet de rejeter hors de la communauté celui auquel j’attribue une modalité de jouissance distincte de la mienne. C’est de cette logique, au fondement du lien social, que la psychanalyse est avertie.
La perspective ouverte par la psychanalyse établit le sujet (de l’inconscient) comme ce qui nous est le plus intime et à la fois le plus étranger. L’Autre sera pour ce sujet sa terre d’origine, ce qui en fait dès lors un exilé, à la condition d’un consentement à cet exil premier. Le sujet de l’inconscient connait donc intimement ce choix de l’exil. La psychanalyse entretient ainsi une proximité avec les notions d’exil, d’étranger. Voilà d’où se fonde notre souci de l’étranger. Et pour certains, ces signifiants portent de surcroît la marque d’une destinée familiale, ils condensent alors une vive intensité.
Le verrou de la voie vers l’exil, pour un migrant, se durcit d’autant plus que ses gardiens, bureaucrates bien réglés, ont fait, parfois, le choix précoce d’un refus radical de l’exil de l’Autre. Les migrants sont donc une des manifestations actuelles de la ségrégation.
La philosophe Hannah Arendt a mis en lumière le « phénomène de masse le plus nouveau de l’histoire contemporaine1 », que furent les apatrides en 1938. Ces années-là des millions d’individus, sans identité juridique ou déchus de leur nationalité par leur propre État, ont erré sur les sentiers d’Europe. À ceux-là se sont ajoutés les migrants économiques victimes de la crise de 1929. La grande H de l’Histoire moderne nous enseigne que les événements ne se répètent pas, mais il arrive que la demande insatiable d’autorité en réaction aux conflits armés jetant des millions d’êtres humains sur les routes traverse la différence des temps.
Les destins de ceux qui vivent l’immigration ne sont à prendre qu’au un par un, et la psychanalyse s’y engage.
Philippe Giovanelli
[1] Arendt H., Les origines du totalitarisme. Eichmann à Jérusalem, Paris, Gallimard, Quarto, 2002, p. 573.

EFFETS DE CARTEL
SOIREE INTERCARTEL
Salle du Forum
9, Rue d'Angleterre 0600 Nice
Entrée libre
Renseignements: acf.dr-eca-cartels@causefreudienne.org
Vous êtes invités à participer à la soirée du 1er mars 2022 pour la première rencontre de l’année consacrée au travail des cartels dans notre région. Mais, peut-être vous demandez-vous ce qu’est un cartel ? Qui peut y participer ? Comment s’inscrit-on ? Si je ne suis pas en cartel, puis-je venir à cette soirée ?
Commençons par le début. Qu’est-ce qu’un cartel ?
Il se présente sous la forme la plus simple qui soit : quatre personnes se choisissent pour travailler un thème, un séminaire, un texte de Freud, de Lacan, etc. car c’est un lieu d’étude de la psychanalyse. Quand cette concertation des quatre futurs « cartellisants » est achevée, il reste à trouver un « plus-un », qui n’est ni un maître ni un enseignant, mais qui a pour fonction de favoriser le travail de chacun. Lacan, dans son « Acte de fondation1 » du 21 juin 1964, parle des cartellisants comme des « travailleurs décidés ».
Comment en effet, ne pas être « décidés » quand nous possédons cet outil précieux que nous a offert Lacan ? C’est une invention hors pair, toujours vivante, et qui constitue l’organe de base du travail. On y vient avec ce que l’on ne sait pas, nos manques, et un désir de savoir parfois inédit.
Alors, oui, toute personne intéressée par la psychanalyse est conviée à cette soirée au cours de laquelle vous entendrez des cartellisants présenter un texte, produit de leur cartel. Vous pourrez également poser toutes les questions qui vous animent.
Chantal Bonneau
Déléguée aux cartels 2022-2023
[1] Lacan J., « Acte de fondation », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 229.