Les événements dans notre région
LA RENCONTRE ... ET L'AMOUR ?
COLLOQUE DE L'ACF en ECA
Hôtel Westminster, 27 Promenade des anglais, Nice
Participation aux frais : 35€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements :acfeneca.inscription@gmail.com
Télécharger ici le programme et le bulletin d'inscription
« (…) Dire…dire faire des rencontres…Heur, h.e.u.r… c’est comme ça que ça se dit. Vous imaginez sans doute qu’il y a du bonheur ou du malheur. Mais ce n’est pas vrai, il n’y a que des rencontres [1] ». C’est avec cette phrase que Lacan commence sa conférence à Nice en 1976. Il parle de sa rencontre à l’hôpital Sainte-Anne, avec la patiente qui constituera le sujet de sa thèse[2]. Il l’appellera Aimée. « Ça ne veut pas dire que je l’ai aimée » dit-il mais « Elle croyait qu’elle était aimée ». Il poursuit, « Erreur ou accident ? Je n’ai pu me tirer de son cas qui est publié dans ma thèse, qu’à recourir à Freud. C’est là, la rencontre qui m’a fait glisser dans la pratique freudienne. »
Nous voulons avec le colloque qui s’annonce, aborder la rencontre ; pas celle mauvaise qui est traumatique ; mais celle qui est déterminante, qui fait évènement, celle qui capitonne votre existence ou qui modifie votre trajectoire. Celle qui permet de dire : « Ce sont les hasards qui nous poussent de droite et de gauche et dont nous faisons notre destin.[3]»
Nous nous centrerons sur la rencontre avec un partenaire. Le point de départ de notre question est : Que rencontrons-nous chez le partenaire ? Est-ce une énigme qui chez l’Autre vient résonner avec la nôtre ? Est-ce le regard qu’on croise, l’image de la beauté ? Est-ce les paroles échangées qui paraissent répondre à la question : Qui suis-je pour l’Autre ? À moins qu’il s’agisse de « la rencontre chez le partenaire des symptômes et des affects, de tout ce qui marque chez chacun la trace de son exil du rapport sexuel [4] ».
La rencontre ne connait pas toujours ses motivations. Elle est muette, sans raison mais pas sans réson, inconsciente. Elle est captivante. Il faut parfois une psychanalyse pour en connaitre l’essence.
La rencontre est un heurt qui vient à l’encontre du ronron de notre vie, un crush dit-on aujourd’hui. Introduit-elle du nouveau ou est-elle retrouvaille ?
La rencontre qui fait évènement, nous fait dire : « C’est lui » ou « C’est elle », de façon un peu miraculeuse. C’est la contingence que Lacan décrit par cette formule : « ça cesse de ne pas s’écrire ».
La rencontre peut faire prendre le risque par-delà la relation sexuelle, d’un engagement par l’amour.
Alors, la rencontre…et l’amour ? Notre époque donne cours à un consumérisme de la rencontre et des sites lui sont dédiés. On joue sa partie, on cherche du sensationnel. Quelle chance reste-il à l’amour ?
Christine De Georges, psychanalyste, membre de l’ECF et de l’AMP
[1] Lacan J., « De James Joyce comme symptôme » Conférence prononcée le 24 Janvier 1976, Centre Universitaire Méditerranéen, Nice, inédit.
[2] Lacan J., De la psychose paranoïaque dans ses rapports avec la personnalité, Paris, coll. Points Essais, Seuil, 1980.
[3] Lacan J., Le séminaire, livre XXIII, Le Sinthome, Paris, Seuil, 2005, p. 162.
[4] Lacan J., Le séminaire, livre XX, Encore, Paris, Seuil, 1975, p. 132.
SOIRÉE DE RENTRÉE DES CARTELS
LA JOUISSANCE AU TEMPS DU PARLÊTRE
Salle du Forum
9 rue d’Angleterre - NICE
Lacan a démontré qu’il y a un au-delà du principe de plaisir qui confine à la jouissance. Comment saisir ce concept qui entretient un rapport étroit avec le langage, avec le corps. Par quel biais théorique et/ou clinique peut-on en faire usage ? Comment résonne-t-il pour chacun ? Le terme de parlêtre réfléchit le tissage de la jouissance avec le manque-à-être du sujet, avec quelles conséquences, encore, sur la jouissance ?
Autour de « La jouissance au temps du parlêtre », les travaux du cartel tenteront d’éclairer, par le singulier du travail des exposants, ces deux termes et leur nouage.
La soirée se poursuivra par une discussion autour des exposés mais sera aussi l’occasion de permettre à de nouveaux cartels de se former et à des thèmes de travail de se décider.
CINÉ-DÉBAT
PHRASES TOXIQUES A L'ADOLESCENCE
Cinéma Belmondo
6, place Garibaldi - NICE
Tarif unique : 6,50€
En perspective des 54èmes journées de l'Ecole de la Cause freudienne, les 16 et 17 novembre 2024 au Palais des Congrès à Paris sur le thème des Phrases marquantes, l'ACF en ECA vous invite à participer à un ciné-débat autour du film Respire de Mélanie Laurent. Ce film qui met en scène la rencontre et le lien entre deux jeunes filles donne matière à un questionnement sur les effets toxiques de certaines paroles, tout particulièrement à l'adolescence. Isabelle Orrado et Audrey Prévot, membres de l'École de la Cause freudienne, animeront le débat avec le public après la projection.
THEATRE ET PSYCHANALYSE
LA CERISAIE
Antibéa Théâtre
15 rue Georges Clémenceau - 06600 ANTIBES
Réservation par :
- Tél. : 04 93 34 24 30
- Email : antibea.theatre@gmail.com
- Site internet: https://www.theatre-antibea.fr/event/la-cerisaie-2/2024-10-11/
Production : Antibéa Comédie d’Antibes
Mise en scène : Dominique Czapski
Distribution : Jean-François Buisson, François De Maigret, Baris Demiray, Marine Desmet, Véronique Farina, Cédric Garoyan, , Julien Labro, Nathalie Le Cann, Sébastien Le Roy, Benoît Martin, Aurélia Morini, Siméon Polfliet, Greta Vignola.
La représentation du dimanche 13 octobre à 16h00 sera suivie d’un échange avec le public sous la forme d’une conversation autour de Tchekhov animée par Rémy Baup et Frank Rollier, psychanalystes membres de l’École de la Cause freudienne.
SE VOULOIR UN NOM
CLINIQUE CONTEMPORAINE DE LA NOMINATION
Couvent des Dominicains, 9 rue Saint-François de Paule
Participation aux frais : 12€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Formation permanente : 60€
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Noms d'identités prêtes à porter empruntées au discours courant, noms de diagnostics, noms de communauté voire de communautés de jouissance : notre époque regorge de pratique de dénomination, renomination, voire surnomination.
Et quels points de rencontre et de différenciation avec l'usage de la nomination dans la cure et surtout la fin de l'analyse ?
Psychanalyste membre de l’École de la Cause freudienne
PASSAGES A L'ACTE
CREPS PACA, Chapiteau ZEPHYR, 50 avenue du 11 novembre, 06600 ANTIBES
Participation aux frais : 30€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Formation permanente : 60€
Inscriptions et renseignements : cpctantibes@gmail.com
L’adolescence est un moment privilégié pour une variété de passages à l’acte, qu’ils soient auto-agressifs – conduites à risque, fugues, scarifications, mutilations, tentatives de suicide – ou qu’ils soient dirigés vers un autre : insultes, harcèlements, brutalités, violences sexuelles.
L’acte implique un avant et un après dont le sujet sortira autre. Entraîné par une certitude, il sort du doute. Cependant, l’angoisse accompagne ces moments d’affirmation qui, en court-circuitant le langage et l’inconscient, apparaissent souvent énigmatiques, tant pour le sujet lui-même que pour son entourage.
Qu’est-ce qui, avec la puberté et l’éveil de la sexualité, pousse à l’acte ? Qu’est-ce qui peut le déclencher ? Les rapports du sujet au langage et à la parole, au fantasme et à l’idéal sont alors déterminants.
A notre époque, l’« évaporation du père » (Lacan), le discrédit de l’autorité et l’évitement de la parole poussent à l’acte. Un débranchement du lien social peut conduire à un repli sur soi – qui est une inhibition de l’acte –, parfois à une réaction impulsive immédiate, ou encore à une radicalisation religieuse qui peut donner un sens à une dérive mortifère.
Sur le plan clinique, il est utile de distinguer deux modalités d’acte. L’acting out, qui équivaut à une montée sur scène du sujet qui ainsi se montre et en appelle inconsciemment à l’Autre. Et, d’autre part, le passage à l’acte proprement dit qui réalise une sortie de scène radicale du sujet, coupé de l’Autre, et dont l’extrême est le suicide ou le meurtre (homicide, féminicide, massacre en milieu scolaire).
Comment accompagner les parents poussés à bout par l’adolescent et qui font l’expérience qu’il n’existe pas « la formule » d’une bonne traversée de l’adolescence ?
Comment accueillir et traiter le passage à l’acte d’un adolescent ? Peut-on le prévenir ?
Comment ce sujet peut-il recourir à la parole pour restaurer le lien à l'Autre ? Comment traiter le trop pulsionnel qui l’encombre ? C’est l’enjeu de la rencontre avec un psychanalyste, cet interlocuteur décalé qui ne s’appuie pas sur les discours établis.
Notre colloque tentera d’éclairer ces questions et présentera les réponses que peuvent apporter des Centres de consultations et de traitement gratuits, orientés par la psychanalyse : l’AREA de Dijon, présidé par notre invité Thierry Vigneron, psychanalyste, membre de l’École de la cause Freudienne (ECF) et de l’Association mondiale de psychanalyse (AMP), ainsi que le CPCT d’Antibes qui tous deux reçoivent adolescents, parents et professionnels.
QUE FAIT LA PSYCHANALYSE DU SURMOI
Hôtel Holiday Inn, 20 Bd. Victor Hugo, 06000 Nice
Participation aux frais : 15€ (5€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Alors que nous vivons une époque où les libertés individuelles n’ont jamais été autant promues et revendiquées, avec un rejet massif de toute forme d’autorité, de morale ou d’interdit, nous voyons paradoxalement surgir un retour en force du religieux dans un versant radical, avec la résurgence des sacrifices humains. Par ailleurs, les discours contemporains véhiculent des impératifs puissants qui soumettent chacun à des exigences insatiables : produire, consommer, être heureux, en bonne santé, performant, etc.
C’est à la lumière du concept déroutant et subversif de surmoi, avec son double visage d’instance civilisatrice et d’appel à la jouissance pure, qu’Adriana Campos se propose d’éclairer de façon inédite ces paradoxes. Elle abordera ces questions dans sa conférence à Nice, à partir de son ouvrage passionnant dans lequel elle montre de façon précise et percutante en quoi le surmoi, loin d’être dépassé, est plus que jamais d’actualité. Son analyse de ce concept nous donne une boussole indispensable pour lire les phénomènes cliniques et sociétaux contemporains tels que la dépression généralisée et le terrorisme djihadiste. Une opportunité à ne pas rater d’échanger avec elle sur les perspectives qu’ouvre la psychanalyse pour faire avec le malaise dans notre civilisation.
AUTOUR DU LIVRE DE QUENTIN DUMOULIN
Clinique(s) avec le numérique
Librairie Masséna
55, Rue Gioffredo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Soirée animée par Annie Ardisson, Isabelle Orrado et Stéphanie Malecek
Comment le clinicien peut-il intégrer le numérique à sa pratique ? Comment expliquer l’intérêt – voire l’engouement parfois débordant – pour ces dispositifs chez certains patients ? Est-ce une opportunité pour la rencontre clinique ou, au contraire, ces objets sont-ils des obstacles ? Des positionnements cliniques et éthiques peuvent-ils s’élaborer dans la pratique autour de ces nouveaux médias ?
Partant de la littérature de la psychiatrie classique et de la psychanalyse, l’auteur noue à ce corpus des expériences institutionnelles et de nombreuses vignettes cliniques pour répondre à ces interrogations. Sans chercher à renforcer la polarisation du débat entre les différents experts, technophiles ou technophobes, cet ouvrage vise à démontrer, au cas par cas, les usages possibles et les impasses éventuelles d’une pratique clinique avec le numérique.
CINE DEBAT
SUR L'ADAMANT
Cinéma Belmondo
16 Place Garibaldi Nice
Tarif plein: 8€.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Dans la perspective du prochain Congrès de l’Association Mondiale de Psychanalyse qui se tiendra à Paris du 22 au 25 février 2024, un ciné-débat autour du film de Nicolas Philibert Sur L'Adamant, est organisé le mardi 23 janvier 2024. Pour celles et ceux qui souhaitent découvrir un lieu de soins en psychiatrie hors du commun et contribuer aux réflexions sur le traitement de la folie au XXIe siècle, nous vous recommandons vivement cette soirée !
AUTOUR DU LIVRE DE FRANCOISE DENAN
Librairie Masséna
55, Rue Gioffredo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Le discours analytique inventé par Freud et Lacan dispose d’outils d’une efficience cruciale pour décrypter une époque où triomphent un capitalisme désormais sans contre-pouvoir, une novlangue managériale sans plus aucun lien avec la vérité et des discours contradictoires incompatibles entre eux, qui laissent le sujet déboussolé.
La sociologie avait déjà fait des souffrances au travail un objet d’étude (fatigue, harcèlement, dépression, burn-out, suicide...). En introduisant dans le débat le rapport que l’être parlant entretient au surmoi, à la pulsion, à l’inconscient, Françoise Denan change de paradigme.
Éclairée par la psychanalyse, la lecture qu’elle propose du discours capitaliste conduit le lecteur à prendre la mesure de la puissance du langage et comment un discours peut aboutir à l’asservissement d’un sujet et aux souffrances qui en découlent.
PRESENTATION DU LIVRE DE FRANK ROLLIER
Hôtel Holiday Inn
20, Boulevard Victor Hugo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
À l'occasion de la parution du livre Adolescents et parents déboussolés. Traitements courts, orientés par la psychanalyse, de Frank Rollier, psychanalyste, membre de l'École de la Cause freudienne et de l'Association Mondiale de Psychanalyse, l'Association de la Cause freudienne en Estérel-Côte d'Azur vous invite à sa présentation en présence de l'auteur.
Recevoir un adolescent ou un parent pour un traitement court et gratuit orienté par la psychanalyse, tel est le pari d’un Centre psychanalytique de consultations et traitement (CPCT). À une époque où chacun cherche une réponse immédiate sur Internet ou via les réseaux sociaux, le CPCT propose à un adolescent déboussolé de vivre une expérience différente en prenant le temps de s’adresser à un Autre sans être jugé, ni poussé à s’inscrire dans une norme.
CINE-DEBAT
Cinéma Belmondo
16 Pl. Garibaldi Nice
Tarif plein: 8€.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Dans la perspective du XIVe congrès de l'AMP qui se tiendra du 22 au 25 février 2024 sous le titre "Tout le monde est fou", l'ACF en ECA organise une soirée ciné-débat à partir du film Follia de Charles Guérin-Surville. Le débat à la suite sera animé par Armelle Gaydon, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP, et par Philippe Giovanelli, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP.
CORPS PARLANT
La clinique psychanalytique aujourd'hui
Hôtel West End, 31 Promenade des Anglais, 06000 Nice
Participation aux frais : 30€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements :acfeneca.inscription@gmail.com
Notre corps a très tôt intéressé la psychanalyse. Du symptôme hystérique compris comme signe et substitut d’une satisfaction pulsionnelle refusée, au « langage d’organe » où les innervations corporelles et la mosaïque des organes peuvent désorganiser la relation entre corps et pensée des schizophrènes, Freud a posé l’essence même de la psychanalyse : une pratique à l’interface de la parole et du corps.
Lacan cernera ensuite ce qui résulte de l’emprise du symbolique : la parole décerne un corps à l’être. Au-delà du sujet de l’inconscient, il met l’accent à la fois sur l’inconscient conçu à partir de la parole, qu’il appelle parlêtre, et sur le corps parlant, nouant la parole à la jouissance du corps.
Ce corps parlant ne se réduit pas à la somme de ses parties, ce n’est donc pas le corps biologique, que l’empire de la technique promeut. C’est un corps qui est le produit de l’impact d’un dire et dont l’unité reste problématique. En 1974 dans sa conférence à Nice, Lacan pose que « ce qu’il y a comme trou au centre du langage vaut bien ce qu’il y a comme trou au centre de ce corps, dont nous ne savons que ses proliférations imaginaires[1] ».
Un cap est franchi et les concepts sont remaniés. La pulsion s’actualise comme « écho dans le corps du fait qu’il y a un dire[2] ». Le symptôme-métaphore cède la place à une lecture du sinthome comme événement de corps. L’interprétation se fait moins déchiffrage et oracle que dire qui vise la jouissance, mode de parole qui consonne avec le réel du vivant.
À notre époque « corps parlant[3] » oriente ainsi la psychanalyse vers le traitement du « mystère […] de l’union de la parole et du corps[4] ». Mettre en avant le traumatisme provoqué par la rencontre de certains signifiants qui détermine un destin « tu seras une battante », analyser l’impact des impératifs de bien-être contemporains, préciser la fonction de l’agitation des corps si présente dans la clinique de l’enfant ou encore situer à l’heure des réseaux sociaux la place de l’image et du corps parlant, seront des pistes explorées afin d’éclairer comment jouissance de la parole et jouissance du corps peuvent être visées par un dire interprétatif.
Ce prochain colloque de l’ACF en ECA visera le réel de l’inconscient !
[1] Lacan J., « Le phénomène lacanien », Tiré à part des Cahiers cliniques de Nice, n°1, juin 1998, p. 30.
[2] Lacan J., Le Séminaire, livre XXIII, Le sinthome, Seuil, Paris, 2005, p. 17.
[3] Lacan J., Le Séminaire, livre XX, Encore, Seuil, Paris, 1975, p. 118
[4] Miller J.-A., « L’inconscient et le corps parlant », La Cause du désir, 2014/3, n° 88.
L'INTERPRÉTATION
L’interprétation à la fin de l’analyse, le régime de la lettre, celui du bafouillage
SÉMINAIRE DES ÉCHANGES AVEC CLOTILDE LEGUIL
Hôtel Holiday Inn
20, Boulevard Victor Hugo, 06000 Nice
Participation : 13€ (5€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Télécharger l'argument du Séminaire des échanges
Le Séminaire des échanges de l’ACF en ECA vous invite à un après-midi de travail sur le thème de l’interprétation à la fin de l’analyse, avec notre invitée Clotilde Leguil.
Le cycle de trois conférences sur le thème de « L’interprétation » propose de parcourir les chemins de l’analyse. « L’interprétation analytique n’est pas de l’ordre d’une teckné, mais d’une création »[1], cette pratique nous introduit à ce qui surgit dans l’expérience de l’analyse.
La présentation de cette troisième séance sera proposée par Isabelle Orrado, membre de l’École de la Cause freudienne, en introduction à la conférence de Clotilde Leguil qui a pour titre « L’interprétation à la fin de l’analyse, le régime de la lettre, celui du bafouillage ».
L’écho avec l’École résonne formidablement ! En effet, ces échanges s’inscriront dans le fil des 53e Journées de l’École de la Cause freudienne qui se tiendront à Paris et en visio, les 18 et 19 novembre 2023 sous le titre : Interpréter, scander, ponctuer, couper.
Réservez votre samedi 16 septembre dès 14h30 pour participer nombreux à cet événement.
Philippe Giovanelli
Responsable du Séminaire des échanges
[1] « L’interprétation », Interview de Clotilde Leguil, @propos, n°12, 13 décembre 2022.
RENCONTRE AVEC AURÉLIE PFAUWADEL
Librairie Masséna
55, Rue Gioffredo, 06000 Nice
Entrée libre.
Renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
L'association de la Cause freudienne en Estérel-Côte d'Azur et la librairie Masséna vous proposent une rencontre avec Aurélie Pfauwadel, membre de l'École de la Cause freudienne, Agrégée, Docteur en philosophie, Maître de conférence à l'université Paris 8, autour de son livre Lacan versus Foulcault. La psychanalyse à l'envers des normes.
En contrepoint des discours et principes normatifs, la psychanalyse lacanienne ouvre la voie au foncièrement singulier et offre une "respiration" au sujet. C'est l'idée princeps de l'ouvrage d'Aurélie Pfauwadel, laquelle constitue d'ores et déjà une porte d'entrée pour aborder le thème du prochain congrès Européen de psychanalyse intitulé "Clinique et critique du patriarcat" et qui se déroulera les 1er et 2 juillet 2023 à Bruxelles.
L'INTERPRÉTATION
Présence de l'analyste et expériences de l'inconscient
Couvent des Dominicains
9, rue Saint-François de Paule, 06000 Nice
Participation : 13€ (5€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Clotilde Leguil, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP, sera l'invitée de l'ACF en ECA pour un cycle de trois conférences sur le thème de l'interprétation. Elle propose, à travers ces trois conférences, de parcourir "les chemins de l'analyse, depuis l'expérience de l'énigme de la vérité, jusqu'à celle de l'épreuve du réel".
Après avoir abordé "Les obstacles contemporains à l'interprétation", Clotilde Leguil nous propose d'échanger autour du thème de sa deuxième conférence : "Présence de l'analyste et expériences de l'inconscient".
Philippe Giovanelli
Responsable du Séminaire des échanges
L'INTERPRÉTATION
Hôtel Holiday Inn
20, Boulevard Victor Hugo, 06000 Nice
Participation : 13€ (5€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
Clotilde Leguil, psychanalyste, membre de l'ECF et de l'AMP, sera l'invitée de l'ACF en ECA pour un cycle de trois conférences sur le thème de l'interprétation. Elle propose, à travers ces trois conférences, de parcourir "les chemins de l'analyse, depuis l'expérience de l'énigme de la vérité, jusqu'à celle de l'épreuve du réel".
Le 7 janvier 2023 une première conférence abordera "Les obstacles contemporains à l'interprétation".
Philippe Giovanelli
Responsable du Séminaire des échanges
DE LA HONTE CONSIDÉRÉE COMME UNE VERTU
CONFÉRENCE D' ANAËLLE LEBOVITS-QUENEHEN
Couvent des Dominicains
9, Rue Saint François de Paule, 06000 Nice
Accueil à 14H15
Participation : 10€ (4€ étudiants).
Inscriptions et renseignements : acfeneca.inscription@gmail.com
" […] pas trop, mais justement assez, il m’arrive de vous faire honte"
Jacques Lacan, L’envers de la psychanalyse
AU RISQUE DE LA FOLIE
COLLOQUE ACF en ECA
Hôtel Westminster, 27 Promenade des anglais, Nice
Participation aux frais : 30€ (15€ étudiants et demandeurs d’emploi)
Inscriptions et renseignements :acfeneca.inscription@gmail.com
Télécharger ici le programme et le bulletin d'inscription
L’être de l’homme ne peut se saisir sans référence à sa limite, que Lacan désigne comme « risque de la folie1 ». À l’époque de la dépathologisation généralisée2, l’idée de normalité est subvertie, mais l’opinion publique évoque toujours la folie devant l’horreur de ce qui semble échapper à tout déterminisme et met à mal le lien social : crime, attentats, guerre.
Au XXe siècle, la psychiatrie a perpétué son penchant descriptif des troubles jusqu’à renoncer à toute logique d’ordonnancement, avec les différentes versions du DSM et la neutralité de l’observation érigée en idéal scientifique. Une passion de nommer qui a contaminé la civilisation où la psychopathologie envahit la vie quotidienne. Aujourd’hui, on est pervers narcissique, orthorexique, atteint de misophonie ou encore de nomophobie. Le diagnostic n’est plus l’apanage de la clinique, dans un monde où la perte de consistance du père et de sa loi a cédé la place à l’invention singulière.
Que devient alors le diagnostic en psychiatrie ? Avec le paradigme des neurosciences, un nouveau pas est franchi, consacrant la valeur du traitement chimique, déjà privilégié au détriment de la prise en compte de la parole. Dans le débat qui l’a opposé à Henry Ey, Lacan déplorait déjà cette direction organiciste qui réduisait la folie à une réalité physique, un déficit ou une lésion. Lacan y objectait le registre de la signification, irréductible à un phénomène physique, et la folie du sens. Il y ajoutera ensuite les repères de la clinique borroméenne, pour une nouvelle lecture clinique autour du réel de l'imaginaire et du symbolique, les trois grands registres du fonctionnement humain.
La clinique psychiatrique a suivi la voie de la science et des valeurs capitalistes : efficacité, traçabilité, décomptes… et délaissé peu à peu toute conception psychologique de l’humain dont la trace dans les recommandations officielles se réduit à une évocation générique sous les termes « d’axe bio-psycho-social ». L’époque de la dépathologisation de la clinique est aussi celle du démantèlement de la psychiatrie. La liberté du fou3 est-elle si insupportable qu’on veuille la faire disparaître de là où on lui donnait asile ?
Notre colloque sera l’occasion d’interroger le malaise dans l’institution psychiatrique, crise conceptuelle mais aussi dévaluation de la parole, qui risque de disparaître des lieux de soins. Si la folie trouve accueil ailleurs : rue, institutions médico-sociales ou même cabinet de l’analyste, il s’agira de montrer comment et pourquoi la psychanalyse lacanienne s’attache à repérer et à soutenir la dimension créative qui accompagne nécessairement cette « liberté », au un par un.
Francesca Biagi-Chai, psychanalyste, psychiatre des hôpitaux (CHS Paul Guiraud-Villejuif) membre de l’ECF et de l’AMP, auteure de l’ouvrage Traverser les murs4 sera notre invitée.
1 Lacan J., « Propos sur la causalité psychique » [1946], Écrits, Seuil, Paris, 1966, p. 176.
2 Cf. Miller J.-A., « Conversation d’actualité avec l’École espagnole du Champ freudien », La Cause du désir, no 108, juillet 2021, p. 37.
3 Cf. Lacan J., « Petit discours aux psychiatres de Sainte-Anne », 1967, inédit, disponible sur internet.
4 Biagi-Chai F., Traverser les murs. La folie, de la psychiatrie à la psychanalyse, Paris, Imago, 2020.
Rentrée des cartels
UNE ÉCOLE, Quelle nécessité pour le psychanalyse?
Avec Dominique CORPELET
Responsable de la commission des cartels
Couvent des Dominicains
9, Rue Saint-François de Paule,
06300 Nice
Renseignements : acf.dr-eca-cartels@causefreudienne.org
L’après-midi du samedi 17 septembre 2022 sera le premier événement de la rentrée. Il sera inédit puisque nous aurons le plaisir de recevoir Dominique Corpelet, membre de l’École de la Cause freudienne et responsable de la commission des cartels, qui viendra animer cette rencontre en participant à la discussion des interventions qui seront présentées.
Si le cartel demeure toujours vivant et nécessaire depuis son invention par Lacan, c’est qu’il est l’outil essentiel pour travailler les concepts fondamentaux de la psychanalyse.
Ce samedi 17 septembre à 14h au Couvent des Dominicains, dans le Vieux Nice, vous entendrez des collègues qui vous présenteront leur produit de cartel afin qu’ils soient discutés avec vous. Un temps sera consacré à la constitution de nouveaux cartels et vous aurez ainsi l’opportunité, si vous le désirez, de rencontrer des personnes qui souhaitent également constituer un cartel.
Rendez-vous le 17 septembre !
Chantal Bonneau
Déléguée aux cartels pour l’ACF en ECA
Question d'École
8 février 2025
Paris
8ème Journée d’étude de l’Institut psychanalytique de l’Enfant du Champ freudien
« Rêves et fantasmes chez l’enfant »
22 mars 2025 Issy-les-Moulineaux
Congrès de la NLS
Les amours douloureuses
17 et 18 mai 2025
Paris
Colloque UFORCA
Problèmes de la beauté
21 juin 2025
Paris
PIPOL 12
Malaise dans la famille
12 et 13 juillet 2025Bruxelles
5ème journée de la FIPA
Déplacements de la libido
13 septembre 2025
Lille
Les 55èmes Journées de l’École de la Cause freudienne
15 / 16 novembre 2025
Paris